We go Together
EDIT : En fait je ne sais pas ce qui m'attire le plus, si c'est son côté mystérieux, ou le fait que j'ai tant de questions sans réponses auxquelles je tiens absolument, tant de pourquoi qui me bloquent. Mais en écrivant ses lignes, je me dis qu'en fait l'un dans l'autre ça revient au même. Et puis j'me rappelle. On était dans mon ancien appart', dans mon lit (mais habillés !), et on parlait de American Boy, et lui de me demander " Tu le préfères à moi ?". Et moi d'assurer le contraire. Et c'est vrai. J'ai une vision naturaliste des relations hommes/femmes ; et Lui et Moi avions plus de chances d'assurer la pérennité de l'espèce, il est vigoureux et solide. American Boy était petit et mince.
C'est naz de nous bercer dans le sentiment pendant toute notre période de socialisation primaire, pour après nous balancer l'inverse à la tronche... J'en conviens, la frustration est un moteur, mais là, ça a de quoi en déprimer plus d'un, et moi comprise.
Mais ça n'est pas de l'amour, à peine une obsession qui m'empêche de dormir. C'est enfin l'idéal de l'Homme qui domine, tel qu'on me l'a inconsciemment appris. Quelqu'un qui ne vous respectait pas, qui a été odieux, de ses mots mêmes "un vrai connard". Un mâle, un vrai. Qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Si j'étais vraiment stupide, je dirais qu'au contraire, c'est une personne au caractère "entier", "passionné" dans tout ce qu'il fait et ressent. S'il est capable de ressentir quelque chose.
Et il m'obsède.
Mais, tu comprends, il a changé. J'ai "fait bouger les choses". Il me l'a dit. Il regrette, tu vois. Donc ça peut marcher. Ca doit marcher. Ca va marcher. Tu vois. Parce que c'est l'amour.
Je reviens, je vais me noyer dans un verre d'eau.
Je m'en veux et en même temps ça fait du bien.
Ah, désolée, le Comité des Masochistes de France m'appelle, je suis sélectionnée pour être l'égérie 2010.