Oui je doute de toi, quand tu restes bavasser
Oui je doute de toi, quand tu restes bavasser avec ta coloc la pute. Je suis
consciente du pathétisme que contient cette remarque, mais je suis
forcée de me l'avouer et par conséquent de te l'avouer à toi aussi : je
suis üBer jalouse... Le réaliser ne me fait pas plaisir, moi qui
brandissait la confiance comme étendard. Il m'arrive de douter, j'ai
honte de te le dire... je me dis qu'elle t'allume et que toi, un peu
bourré, tu t'laisses faire, pas parce que tu n'm'aimes plus ou autre,
mais par lassitude, parce que tu ne rentres que dans cinq mois, et que
t'as juste envie de tirer un coup.
Sauf que jusqu'à aujourd'hui j'étais bien trop fière pour te
l'avouer....Mon côté princesse sait que tu ne feras jamais ça, mais mon
côté punk me rappelle que tu restes un homme, et que l'erreur est
humaine. J'éspère que tu ne le prendras pas trop mal. Je te donnerais
mon coeur sur un plateau, sans hésiter un instant. Je l'ai fait,
d'ailleurs, et ne le regrette aucunement. Mais parfois je doute, et j'y
peux rien. J'essaie simplement de prendre sur moi pour ne pas passer
pour la fille relou qui flique son copain. Mais parfois j'ai peur. Bon,
généralement, ça coïncide avec une journée difficile et fatigante, quand
je suis crevée et que j'ai mal dormi, donc ce n'est absolument pas
systématique. Digère ça bien, parce que je ne reviendrais pas là-dessus.
Sache juste que je veux vraiment avoir confiance en toi, mais qu'il
arrive qu'au fond de moi j'me fasse des films. Hystérie féminine. J'me
sens bête de te dire ça. Je voulais te le dire en face.