28 octobre 2009
Voilà. C'est fini. Fini. Un mot aussi laid que ma
Voilà.
C'est fini.
Fini. Un mot aussi laid que ma tête ce matin. Je suis inhumaine, mon coeur traine dans les bas-fonds, je rampe d'une pièce à l'autre, à la recherche d'un mouchoir, d'un peu d'eau, à la recherche d'un reste d'amour.
Ne m'en veux pas. C'est ma faute.
Oui, c'est ta faute. Je t'en veux tout de même. J'étais prête à me jeter à corps et à cris, j'étais prête à tout donner pour toi, pour nous.
Tu ne nous a pas fait confiance.
Tu t'es dégonflé. Certain d'avoir pris la bonne décision, même si ça fait mal, parce que " c'est mieux comme ça ".
Non.
Rien n'est mieux comme ça. Je ne suis qu'une loque humaine et toi, toi tu continues de vivre, persuadé que tu as agis pour le mieux. Mais tu m'as tuée.
J'ai envie de mourir.
Je sais que ça ira mieux dans quelques jours, mais je n'arrête pas de pleurer, j'ai mal au crâne, j'ai mal au coeur et au corps, j'ai mal de toi.
C'est donc ça, aimer.
Au moment même où j'allais me soumettre, où j'allais me livrer sans défense, tu m'as répudiée, tu m'as achevée.
Je me sens inutile. Comme si l'on m'avait vidée de mes tripes, pendue à un croc et saignée à blanc.
Je suis à vif dans un bain de sel.
La décristallisation amoureuse n'est pas encore commencée.
Publicité
Publicité
Commentaires
C
P